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 Dédicace et Prologue

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Saraphel
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Messages : 158
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MessageSujet: Dédicace et Prologue   Dédicace et Prologue EmptySam 6 Nov - 1:13

Je tiens à remercier tous ceux que j’ai croisés dans ma vie. Que ce soient mes amis toujours là, comme ceux qui ont choisi d’autres routes.
Ma famille aussi, et tous ceux qui ont, volontairement ou non, directement ou non, voulu me faire du mal.
Vous avez tous contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui.
Sans vous, je ne serais pas ici, devant cette table et cet ordinateur, à tenter de réaliser mon rêve d’écrire, qui est, j’en suis aujourd’hui persuadé,
enfoui au plus profond de mon cœur.
À vous tous, je dédie ce livre. Que vos vies soient belles et conformes à vos convictions les plus profondes.

Franck Gonnin
Beauvais, Janvier 2000



Je m’appelle Franck, et voilà un peu plus de vingt-trois ans que je suis sur cette planète.
J’ai toujours voulu laisser des traces de mes actes.
Si certains croient que je m’évertue à foutre le bordel dans la vie des gens qui croisent ma route, je ne leur ai jamais fait volontairement du mal.
Une ou deux fois, peut-être, mais ils l’avaient bien cherché !
Pour l’heure j’avance, fort de ce que la vie a bien voulu me permettre de comprendre, sans pour autant bien saisir le but exact de toutes ces leçons.
Bien sûr, je sais, comme tout le monde, que nous sommes sur terre pour travailler, aimer notre prochain.
Tant qu’il ne s’approche pas trop près de chez moi ! Qu’il essaie pour voir ! Je plaisante.
Nous devons fonder un foyer, avoir de beaux, gentils, intelligents, débrouillards enfants bien élevés. Hum, faut qu’ils soient de moi aussi ?!

Auparavant, il me faudra trouver une belle femme, charmante mais pas assez pour faire fantasmer les copains,
intelligente mais pas trop, sexuellement disposée à tout sauf à essayer les copains,
ouverte à toutes les discussions hormis celles qui concernent mes pieds sur le canapé, mes chaussettes sales sous le lit ou le couvercle de la cuvette des WC.
Bonjour aux vrais mâles de ce début de millénaire, qui, j’en suis sûr, se seront reconnus dans cette brève mais objective description !

J’ai aussi compris que, pour que mon avenir se dessine, il me fallait trouver mes bases dans ce monde de requins qui veulent tous la peau de l’autre après l’avoir tué atrocement,
et bouffé tout cru en l’étouffant vivant dans un désert aride assoiffé de sang.
Holà ! Je crois que je me suis légèrement laissé emporter par le torrent de mes idées, mais bon, c’est presque ça, non ?!
Bref, il me faut apprendre à marcher parmi les adultes, que je considérais, il n’y a pas si longtemps, comme une espèce appartenant à une dimension parallèle à la mienne,
où des êtres plus vieux, mais pas toujours plus intelligents, tentaient de cohabiter sans réellement comprendre grand-chose aux règles qu’eux-mêmes avaient contribué à mettre en place.
En fait, ce monde si proche et, pourtant, si éloigné, me faisait étrangement penser à une cour de récréation où chacun cherche sa place et tente d’affirmer son identité, en essayant de déjouer
les règles des Grands tout en se prétendant innocent.
Aujourd’hui, j’appartiens, moi aussi, à ce monde qui me rebutait et que je redoutais tant. C’est avec un regard plus mûr et plus réfléchi que j’y évolue.
Eh oui ! Maintenant, je paye des impôts, j’ai ma télé, je sors et je rentre sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit.
Je fais tout ce que je veux tant que je respecte la loi. Ou plutôt, tant que je reste dans la normalité.
Je vis désormais dans un milieu où règne la naïveté la plus totale. Je veux ce que les autres veulent et, surtout, la même chose qu’ils possèdent.
J’agis sans réellement me poser de questions. Pourquoi m’en poserais-je puisque tout le monde agit de la même façon, surtout quand la quantité a force de loi.
Les principes que j’applique quotidiennement ont été érigés et appliqués depuis bien avant ma naissance, aussi ne me viendrait-il pas à l’idée d’essayer de les remettre en question.


Depuis que le monde est monde, tout a évolué, heureusement ! Mais ce qui évolue le plus lentement, ce sont les idées, à l’opposé de celles des enfants pour qui tout est neuf et prétexte à rêver
et à vivre leurs rêves.
Bien sûr, certains prétendront qu’il n’y a pas plus grands déconneurs qu’eux, ou qu’il y a un temps pour tout…
Réfléchissons deux minutes.
Depuis combien de temps n’avons-nous pas rêvé pour la simple joie de croire encore qu’il est possible de changer tant de choses en mieux ?
Garder notre cœur d’enfant, voilà une belle idée ! Comment ne pas perdre tous ces petits instants de rêves enfantins qui nous ont si longtemps transportés ?
Souvenons-nous de tout ce qu’enfants, nous étions capables de faire, de l’énergie que nous dépensions pour atteindre un but que nous nous étions fixé ?
Aujourd’hui, le mot d’ordre est résignation. Une fois, bien sûr, que nous sommes parvenus au point le plus élevé socialement, auquel il nous ait été donné d’accéder.
Pour retrouver cette énergie qui nous fait tant de fois défaut, il nous faut comprendre ce que nous avons perdu en franchissant irrémédiablement cette barrière invisible entre ces deux premières
étapes de notre vie qui n’en compte peut-être pas que deux.

Un enfant n’a pas peur de dire ce qu’il pense ; il n’a pas de préjugés ; il découvre ce qu’on lui offre, sans arrière-pensée.
Et si nous ne lui offrons pas ce qu’il désire, il fait tout ce qu’il faut pour l’obtenir, en suivant cet instinct d’apprentissage et cet émerveillement face à l’inconnu.
Si nous regardons la vérité en face, les enfants établissent leur propre monde sur les valeurs qui leur sont les plus adaptées, pour se glisser ensuite dans celui des adultes, dont les valeurs sont
dictées par une élite qui ne voit que son propre intérêt.

La déception est grande, et nous sommes tous passés par là. Nous avons tous baissé les bras à un moment ou un autre, en nous laissant convaincre par la société, ses membres ou ses dirigeants,
qu’il valait mieux ne pas viser trop haut et, parfois, qu’il fallait renoncer aux plus importants de nos rêves, sacrifiés sur l’autel des conventions.
N’oublions pas que ce qui nous différencie des animaux est le libre-arbitre et la faculté de réfléchir afin de ne pas réitérer les erreurs du passé.
Mais prenons conscience que la société s’entretient elle-même, de manière perverse.
Si nous ne remettons pas en question tant de valeurs, c’est que notre système est basé sur la réitération de modèles de vie imposés inconsciemment depuis que l’humanité existe.
Nous éduquons nos enfants dans le dessein hypocrite de continuer notre œuvre, mais les vieux clichés ont la vie dure. Les valeurs et les idées restent malheureusement les mêmes.
Si évolution il y a, c’est certainement pour réparer les erreurs du passé.
Mais soigner les conséquences n’effacera jamais les causes, qui sont certainement les seules choses à prendre en compte si nous voulons réussir à faire évoluer l’humanité à un niveau supérieur.

L’un des principaux problèmes de la vie actuelle c’est l’image. Cette illusion qui nous sert à juger ce qui nous entoure sans laisser d’autres recours à l’inculpé que de subir sans rien dire,
sous peine de voir sa vie sociale réduite à néant.
Voilà donc le seul choix qui nous est offert : suivre la masse comme des moutons bien gardés ou nous assumer en marginaux, en prenant le risque de vivre seuls, avec notre solitude et
notre incompréhension du monde mais aussi face au regard des autres.

Il y a pourtant une solution qu’il nous arrive trop souvent d’oublier : malgré notre solitude, il nous faut ouvrir les yeux sur notre condition d’être humain au milieu d’autres humains.
Regardons autour de nous et nous verrons que nous ne sommes pas seuls à être seuls.
Il convient d’insister sur une des valeurs essentielles de la vie, perdue depuis des temps incertains : la communication.
Malgré notre course au progrès, malgré tous les efforts insensés dépensés à la découverte de nouvelles technologies, notre société n’a créé l’ensemble des télécommunications que pour
éloigner les gens les uns des autres et les enfermer dans leurs doutes existentiels.
Nous nous posons tous les mêmes questions, mais la peur de sortir de notre cocon nous empêche d’aller vers nos semblables.
L’isolement fait tellement partie intégrante de nos vies qu’il nous est quasiment impossible de nous ouvrir, même à nos proches qui seraient les plus aptes à nous comprendre.
Pour appréhender ce besoin de se réfugier dans le silence, il faut en chercher les origines.
Pour nous ouvrir aux autres, parvenir à les accepter tels qu’ils se présentent à nous et nous présenter à eux tels que nous sommes, est une nécessité.
Abandonnons ce besoin de nous cacher derrière une carapace dont, naïvement, nous croyons qu’elle nous protège.

Nous montrer tels que nous sommes implique que nous nous acceptions tels que nous sommes.
Si cela paraît difficile, c’est qu’il faudrait auparavant réussir à nous regarder dans une glace.
Acceptons cette laideur que nous y percevons pour mieux voir la beauté au fond de notre cœur.
Tant de valeurs futiles et illusoires nous ont été inculquées par nos aïeux, à qui ces vérités ont été prônées comme irrévocables avant eux.
Depuis notre tendre enfance, cet endoctrinement fait office de loi, et rien ni personne n’oserait le remettre en question car il faudrait pour cela refouler notre orgueil en nous remettant
en question et assumer ces erreurs qui font tant mal aux yeux quand on ose les regarder en face.
Seul un cœur d’enfant a le courage nécessaire pour créer ce qui, pour trop d’êtres désespérés, reste une utopie inaccessible réservée aux rêveurs et aux artistes.
Mais ce cœur d’enfant est étouffé dès le plus jeune âge.

C’est notre façon de voir l’éducation et la notion de passage à l’état d’adulte qui nous empêche d’évoluer, de grandir.
Imaginons un instant que nos enfants nous regardent dans les yeux et nous reprochent, du plus profond de leur cœur, le monde dans lequel on les force à évoluer.
La solution de facilité serait de prétendre que nous n’y pouvons rien, que c’est la vie qui est ainsi.
Regardons au fond de ce qui reste de notre propre cœur d’enfant et nous découvrirons l’hypocrisie dont nous sommes capables.
Il suffit de faire un peu l’effort de nous remémorer le sentiment de malaise que nous avons ressenti à la sortie du lycée, de la fac ou de notre école d’ingénieur, avec notre diplôme en poche,
pour enfin nous dire : « Qu’est ce que je fous dans ce monde qui ne me correspond pas ? »
Alors, nous nous résignons : « De toute façon, il n’y a que ça à faire... »
Nous pouvons toujours traîner nos guêtres quelques années de plus chez papa et maman pour enfin nous faire foutre dehors parce qu’à 35 ans, le cordon ombilical devrait déjà être
coupé depuis longtemps !

Quoi qu’il arrive, nous sommes là, à l’entrée de ce beau bordel auquel plus personne ne comprend rien depuis bien longtemps.
Nous prenons une bonne inspiration, nous disons que, si d’autres ont pris place dans Babylone, nous le pouvons aussi.
Et voilà, comment la société survit depuis des siècles, sans aucun problème de conscience et encore moins de remise en question.
Bien sûr qu’essayer de changer le monde tout seul est une belle utopie, mais, par-delà nos différences, notre manque de communication et, surtout, nos peurs les plus ancestrales,
nous aspirons tous à la même chose.
Mettons notre orgueil de côté, retrouvons-nous face à l’humanité et, surtout, face à nos enfants, et réussissons à admettre devant eux que nous nous sommes trompés,
que nous nous sommes voilés la face et que notre foi a vacillé devant la tâche à accomplir.
Nous avons préféré baisser les yeux plutôt que d’ouvrir notre cœur pour mettre fin à cette connerie humaine.
À renier les valeurs même de la vie, nous avons perdu notre droit à la vie, et par là-même, notre statu d’espèce intelligente.
Pour tout dire, nous avons encore de la chance d’être toujours vivants pour contempler notre déchéance.
Tant de guerres injustifiées, tant de haine envers nos semblables et tant de destructions de la nature restent impardonnables.
Qui aura la force et le courage de nettoyer le chaos et la saleté derrière nous ?
Toutes nos fausses excuses ne font que démontrer notre manque manifeste de maturité et d’engagement envers l’avenir de l’humanité, et l’autodestruction qui régit notre existence
bafoue le don que nous a fait notre mère la nature.
Si je n’avais pas encore foi en l’humanité, je n’aurais qu’un seul souhait : éliminer cette race, qui ne peut même pas prétendre être constituée d’animaux, de la surface de la Terre.
Maintenant, je veux croire que cette profession de foi nous fera ouvrir les yeux sur notre condition d’êtres humains. C’est mon cadeau à l’humanité.
Qu’elle en fasse bon usage ou ne l’ouvre pas. De toute manière, ma principale quête s’achèvera avec ce livre. Et il me permettra de mourir en paix, et ce, même s’il n’a servi à rien.
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